Flip et Flop

C’est un fameux un mat, fin comme un oiseau, hisseoooo, santianoooo, 4 noeuds et plus de tonno, nous irons jusqu’au détroit d’Messine.

( fin de la musique) 

Il naviguait paisiblement sans vent dans la Méditerranée entre la Grèce et l’Italie. Ça faisait maintenant 4 jours que les marins avaient quitté le port de Pylos, ils n’avaient pas vu une seule personne et ils étaient fatigués de s’être partagés les quarts, mais ils tenaient bon: la Sicile se rapprochait. 

Ce soir là, tout le monde était occupé sur le bateau, un cuisinait, l’autre faisait ses besoins par dessus bord, tandis que les deux jeunes mousses jouaient aux cartes en se racontant des boutades sur le pont. 

Quand tout à coup, le plus jeune mousse s’affole (Tatatam). Sur la mer, aussi calme qu’une flaque d’huile au fond d’une poêle froide, un mouvement émerge à la surface. Un aileron apparaissait et disparaissait. Qu’est ce que ça pouvait bien être ? Un requin ? Une tortue déguisée en requin ? Un bout de plastique? 

Eh non, à l’horizon, un gros dauphin bien dodu surgit, puis un autre.

L’équipage fit donc la connaissance de Flip et Flop ! Aussitôt le bateau repéré , les deux nouveaux amis accoururent pour s’amuser. Ils se mirent à l’avant de l’étrave et suivirent le bateau en dansant sur les vagues crées par Suen, tout content d’avoir trouvé un peu d’animation sur cette mer. 

Après un moment, Flip et Flop dirent au revoir. Ils repartirent vaquer la leur occupation favorite: chasser. 

Quand à l’équipage, il était également temps pour eux de passer à table. Au menu : pâtes. 

Clélia